Chamboulement dans le monde des casinos français

Modifié le 27 octobre 2020

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Les établissements de jeu français sont nombreux et la plupart d’entre eux appartiennent aux grands groupes de casinotiers comme Partouche, Joa, Emeraude, Tranchant et surtout Barrière, qui est le plus gros d’entre eux et arrive à la première place avec quelques 30% sur les 196 casinos français.

Et maintenant, un gros chamboulement vient d’être annoncé, Le boss du groupe Barrière, Dominique Desseigne, a vendu 5 sur ses 41 casinos (encore 4 sont sur le point d’être rachetés, y compris deux hôtels).

Une incroyable aubaine pour les groupes concurrents qui se sont empressés d’intervenir pour mettre la main sur le plus possible d’établissements de jeu.

Au moins deux de ceux-ci vont devenir la propriété du groupe belge « Circus ».

Pour rappel, les magnifiques casinos de Namur et de Spa appartiennent au groupe Circus. Ce dernier étant le casino le plus ancien du monde. Créé en 1762 sous le nom de la « Redoute » de Spa, il s’est transformé en établissement de jeu des plus attractif qui a même plusieurs sites de casino en ligne.

De son côté le casino Barrière de Chamonix en Haute Savoie va devenir propriété de la SFC (Société Française de Casinos).

Le groupe Joa lui aussi a mis la main sur un casino, son 22ème. Il s’agit là du casino Barrière de Besançon dans le Doubs, dans lequel le groupe a décidé d’invertir lourdement pour tenter d’attirer plus de clientèle de la Suisse voisine.

Un autre groupe plus petit, Arevian, a déjà conclu un accord pour acheter le casino de Jonzac en Charente-Maritime, ce sera son 10ème établissement de jeu.

Les 4 prochains établissements prévus à la vente seraient ceux de Perros-Guirec sur les Côtes-d’Armor, Sables-d’Olonnes en Vendée, Carnac dans le Morbihan et Dax dans les Landes. Les deux hôtels concernés seraient le Mercure de Niederbronn dans le Bas-Rhin et le Pullman de Bordeaux.

Il semblerait que la direction de Barrière ai décidé de se concentrer sur les casinos les plus gros qui lui rapportent le plus. Surtout en vue de la situation de plus en plus difficile du marché des jeux en France.

Sur ses 41 casinos, il ne lui en restera que 32 et sur ses 18 hôtels que 16.
Mais en regardant le volume d’affaires du groupe cette ‘perte’ ne concerne que 3% au total.

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